View in Spot

« Pour un long voyage, le plus dur est de franchir le seuil de sa porte! »

« Qui vit d’illusions meurt de désillusion! » (Amérique latine hispanophone)

 
 


Le projet

C'est tout simple - d'en haut jusqu'en bas. Je pars de Fairbanks, Alaska, au début juillet 2010, et je descends en vélo jusqu'à la fin de la route, c'est à dire Tierra del Fuego, en Argentine. Comme pour ma traversée du Canada en 2008, je pars en solitaire avec tout l’équipement nécessaire (tente, brûleur, casseroles et ustensiles pour la bouffe, etc) pour être autonome. Parmi les défis additionnels que présente cette aventure, il y a la langue, le traitement de l’eau, les microbes, les variations géographiques et climatiques, les distances, etc.

Pour ce qui est de l’espagnol, j’ai commencé à l'apprendre récemment. Depuis mai dernier, je me rends au YMCA du centre ville tous les samedis matins. Je rencontre des gens sympathiques qui ont tous leur petite histoire. Le plus souvent, j’y vais à vélo. J’adore ça, et c’est devenu l’uns des moments de la semaine que j’anticipe le plus. Y pis, il y a aussi Rossana qui vient me voir pour discuter en espagnol chaque dimanche soir. Elle est très gentille et c'est toujours amusant.

J'ai aussi pris le cours de mécanique de vélo II de Vélo Québec en août dernier, et j'ai acheté un bouquin: The Haynes Bicycle: Step-By-Step Repair and Maintenance. En général, j'ai les mains pleines de pouces. Il y en a aussi qui pense que je peux tout casser, mais ça risque quand même de m'être utile.

Pour le reste, eh ben il faut avoir confiance. J’essaie de lire et d’apprendre de gens qui ont fait le même voyage. Il y toujours ceux qui insistent pour me parler des problèmes de sécurité ou de violence en Amérique latine. J’essaie de ne pas trop y penser, et je me dis que pourrais très bien me faire frapper par une auto demain, ou pire encore, apprendre que j’ai le cancer.

Más vale solo que mal acompañado.
¿Estoy loco? Me temo que sí…